Un atelier national de cinq jours sur l’Initiative africaine pour lutter contre la désertification (AI-CD) s’est tenu à Koudougou du 22 au 26 novembre 2021. L’événement était organisé par le ministère de l’Environnement, de l’Économie verte et du Changement Climatique (MEGECC) de la République du Burkina Faso avec le soutien de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
Il s’agissait du deuxième atelier pays de l’AI-CD au Burkina Faso, après le premier atelier de juillet 2019 qui a mené à l’élaboration de deux notes conceptuelles de projet (NCP) sur la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT). L’objectif du deuxième atelier était de finaliser ces notes conceptuelles de projet avec la participation de dix-huit (18) fonctionnaires de différents ministères.
Points marquants de l’atelier
M.Somanegre Nana, le Secrétariat Permanent du Conseil National pour l’Environnement et le Développement Durable (SP/CNEDD), a présidé la séance d’ouverture. Il a prononcé le discours d’ouverture et présenté l’ordre du jour. Il a ensuite demandé aux participants, qui étaient pour la plupart issus de différents ministères, de se présenter.
M.Dambatia Lazare Tagnabou, le point focal de l’AI-CD et de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, a présenté l’initiative. Ensuite, le groupe technique a présenté les deux notes conceptuelles déjà lancées en juillet 2019, suivies d’une discussion par les fonctionnaires du gouvernement qui ont participé à cet atelier.
Par conséquent, les participants ont été répartis en groupes de travail qui ont poursuivi la discussion des notes conceptuelles, de l’après-midi du premier jour à la fin du troisième jour. Les quatrième et cinquième jours, les résultats des groupes de travail ont été présentés en plénière. Le cinquième jour a été consacré à la synthèse des résultats et à la finalisation des deux notes conceptuelles, ainsi qu’à l’élaboration d’une marche à suivre pour la mise en œuvre de l’aspect financier du projet.
Au cours de cet atelier de cinq jours, des discussions ont eu lieu à trois niveaux :
- M.Tagnabou a fait une présentation sur l’AI-CD et une autre sur la situation par rapport à l’objectif national. Les participants ont eu l’occasion de poser des questions d’éclaircissement pour connaître les résultats et les acquis obtenus par le Burkina Faso dans le cadre de l’AI-CD et, surtout, pour mieux appréhender les mesures concrètes envisagées pour réduire la dégradation des terres dans le pays. Des réponses satisfaisantes ont été apportées à ces préoccupations.
- Pour atteindre les objectifs de l’atelier, les participants ont convenu d’un plan de présentation des notes conceptuelles après les discussions, et chaque groupe devait répondre aux exigences du plan afin d’avoir un travail harmonisé.
- La dernière session de discussion a eu lieu pendant le travail de groupe. Elle a consisté à se mettre d’accord sur la manière de présenter le paragraphe sur les risques et hypothèses dans les notes conceptuelles, et à revoir les zones d’intervention des deux projets pour une complémentarité et/ou une supplémentarité.
Dans la phase finale de l’atelier, il a été convenu entre les participants que les deux notes conceptuelles finalisées seront partagées avec les partenaires de l’AI-CD, et qu’il y aura d’autres discussions entre les participants pour la poursuite du processus de développement des projets.
À travers l’atelier, les participants ont également appris que l’élaboration de telles notes conceptuelles nécessite non seulement l’implication active du personnel compétent des ministères responsables du développement rural et des thématiques transversales (genre, droits de l’homme, équité, etc.), mais implique également ceux concernant les ressources financières.
Lors de la séance de clôture, M. Eugène Balma, au nom du SP/CNEDD, a souligné la qualité des travaux de groupe et des amendements apportés lors de la séance plénière. Il a renouvelé la gratitude et la disponibilité du SP-CNEDD pour travailler avec l’AI-CD et la JICA, afin d’atteindre les objectifs du ministère responsable de l’environnement, notamment sur la neutralité en matière de dégradation des terres (NDT).
Mme Some, au nom du représentant en chef du bureau de la JICA au Burkina Faso, a renouvelé ses remerciements à tous les participants et a apprécié l’atmosphère conviviale dans laquelle l’atelier s’est déroulé pendant les 5 jours.